Fêtes 2012   Leave a comment

On a été chanceux cette année: pas trop de travail dans le temps des Fêtes.  On a donc pu célébrer Noël en famille, puis passer qq jours dans le Parc des Grands Jardins.  Dame Nature nous a souri et envoyé qq belles bordées de neige pour le plus grand plaisir des petits et grands.  C’est quand même cool le Québec l’hiver!

 

Publié le 12/01/2013 par christelleroyer dans Uncategorized

Automne   Leave a comment

Bonjour

Quelques photos de notre mois de notre automne (fin novembre et décembre).  Les 2 évènements majeurs: le Baptême de Violette et le 3e anniversaire de Grégoire.

Publié le 10/01/2013 par christelleroyer dans Uncategorized

Halloween 2012   Leave a comment

L’automne avance, les feuilles tombent, les outardes migrent…

Nous avons fêté en grande l’Halloween cette année.  Les enfants toujours très enthousiastes se sont déguisés en leur personnage préféré…  enfin, c’est vrai pour les garçons mais un peu moins pour Violette.  Elle n’avait pas émis de préférence pour son costume cette année!  Nous avons réussi à nous faufiler entre les gouttes et le vent, résidus de la tempête Sandy, pour faire notre porte à porte obligatoire le soir du 31.  Récolte de bonbons plus que respectable, mais une grande partie a malheureusement « disparu » dans la nuit du 31 au 1er nov.  (parents indignes qui ne veulent pas que leurs enfants mangent des sucreries…)  Espérons que nous arriverons à passer au travers de notre récolte avant juin prochain!

Qq photos de saut également, activité bien appréciée par les garçons… et leur papa qui s’éclate avec son appareil photo!

 

Publié le 07/11/2012 par christelleroyer dans Uncategorized

Halloween   Leave a comment

Finalement, je prends qq minutes pour mettre notre site à jour…

Aujourd’hui, « lendemain de veille » de l’Halloween.  Tout le monde en ressort crevé, mais bien satisfait!  Nous avons fait les classiques.  Tout d’abord, essais des costumes et choix déchirants… sauf pour Greg qui a adoré être un tigre!  Ensuite, préparation des citrouilles.  Je dois dire que l’enthousiasme était mitigé chez les garçons: archi-dédaigneux, ils n’ont rien voulu savoir de vider la courge à mains nues!  Finalement, l’obligatoire porte-à-porte.  Nos amis Émilie, Simon et leur garçon Olivier se sont joints à nous, de même que les soeurs Royer et Marie-Hélène.  Bref, plus d’adultes que d’enfants, mais tout le monde s’est bien amusé!

À tout ce programme traditionnel, nous avons ajouté la visite au zoo, ré-ouvert pour 3 fins de semaine avec des activités spéciales d’Halloween.  Le hit total fut la collation de citrouilles donnée aux hippopotames.  Grégoire était extatique! « Potames, Potames! »

Publié le 02/11/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Castaway Island   Leave a comment

Tout d’abord, petite mise au point.  Castaway Island n’est pas « l’île de Forrest », ni l’île de Tom, ni l’île de Chuck (ça c’est le vrai nom du personnage du film…). L’île sur laquelle a été tourné « Castaway » s’appelle Monriki, est inhabitée, et est visible de l’île de Castaway (voir île de gauche sur la photo intitulée « Vue du haut de Castaway Island »).

Mais à part ça, aucun point négatif au sujet de notre court séjour sur Castaway Island.

En gros, l’île était tout ce qu’on peut imaginer d’une île du Pacifique: plages blanches, palmiers, snorkelling avec poissons multi-colores…  C’est vraiment génial de se trouver sur un bout de terre dont les seuls occupants sont ceux du resort (sommes toutes assez petit: max 200 clients).  Nous avons fait l’obligatoire ascension de la colline centrale, pour avoir la vue d’en haut.  Heureusement qu’on a fait la ballade à 8h30 le matin, pcq on a bien failli mourir liquéfiés (chaud, chaud, chaud…)!  Heureusement, la vue en valait la peine, et la mer nous attendait à notre retour en bas…

Nous avons aussi fait le tour l’île.  Enfin, Sandrine et moi avons fait le tour, car les 3 garçons nous ont lâchement abandonné au profit d’une sieste à la clim!  Une heure de marche et un régal pour les yeux.  Une fois de plus, la saucette à la mer était bienvenue à l’arrivée.

Que dire de plus?  Expé de plongée (géniale), mini-catamaran pour Sandrine et Arthur, bouquinage dans un hamac, gastronomie épatante (entre autre un « Volcanic Fondant » au chocolat absolument incroyable), musique fidjienne, sourires fidjiens…  Bref, nous avons profité à 300% de ces derniers jours dans le Pacifique.

Nous sommes maintenant de retour au Québec, très contents de retrouver tout le monde, mais la tête encore remplie de toutes ces aventures…

Publié le 27/06/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Fidji… ou la vie de pacha   Leave a comment

Changement radical de style, après un mois de campeur, mais je dois avouer que ce n’est pas pour nous déplaire!  Après notre départ cahoteux de la Nouvelle-Zélande, nous avons été plus qu’heureux d’atterrir finalement à Nadi, sur Viti Levu l’île principale de Fidji.  Nous avons alors sauté dans 2 taxis (bagages obligent), qui nous ont menés directement à notre hôtel sur « l’île Denarau » (c’est plus une péninsule).  Là, nous avons été accueillis par un super roulement de tambour fidjien suivi d’un retentissant « Bula! » (mot qui sert à toutes les sauces ici: bonjour, bienvenue, au revoir, à vos souhaits…) pour ensuite decouvrir la suite absolument géniale que nous avions louée (d’une superficie d’au moins 20 campeurs…).  Comme il faisait chaud (30 degrés Celsius), nous avons enfilé en vitesse notre maillot pour aller faire une saucette.

Depuis, le rythme est plutôt tanquilou.  Nous profitons largement des piscines immaculées de l’hôtel, dont la principale est bordée de sable…  Ça fait presqu’ombrage à la mer juste à côté…  mais c’est parfait pour divertir les enfants pendant que la maman bouquine!  La piscine préférée d’Arthur reste néanmoins celle dans laquelle arrive un tunnel-glissade d’eau.  Fidèle à son habitude, notre aventurier ne montre aucune peur de l’eau (en tous cas pas assez à mon goût des fois), et se lance à toute vitesse dans cette glissade.  Pour lui, le summum est de descendre en faisant face vers l’arrière en regardant et filmant Sandrine qui descend juste après lui.  Il faut juste qu’il y ait qqn d’alerte à l’arrivée pour le récupérer avant qu’il se fasse écraser par sa marraine.  Bref, on sent que l’abonnement aux glissades d’eau de Bromont va être de rigueur!

Sinon, nous avons fait un petit tour pour aller visiter le classique « Garden of the Sleeping Giants », où sont mis en valeur des dizaines de types d’orchidées.  Le tout était suivi d’une petite route jusqu’à un point de vue sublime en plein milieu d’un verger.  Lunch de coconut et ananas frais avec jus de mandarines, citron et papaye: inimitable.

Bien entendu, nous avons aussi fait un obligatoire « Island Hopping », qui consiste à faire une croisière jusqu’à une île inhabitée pour y passer la journée.  Au menu: glass-bottom boat pour les enfants (on a vu NEMO!!!), snorkelling (avec baby-sitter gratos pour s’occuper des enfants), BBQ sur la plage, sérénade de Yukulele sur la plage et sur le bateau…  Dur dur la vie à Fidji!

Le 13 juin, nous avons célébré en grande mon anniversaire.  Le matin, super massage type fidjien comprenant un massage de scalp pendant que Vincent s’occupait des garçons.  Le midi, Sandrine et Vincent avaient fait rentrer le chef de sushi spécialement pour moi (théoriquement, le resto asiatique n’est ouvert que le soir) et avaient commandé un super gâteau.  J’ai passé l’après-midi à bouquiner au soleil pendant que les garçons faisaient leur sieste.  Finalement, comme si ce n’était pas assez, Vincent m’a amené souper en tête-à-tête (merci Doudou la baby-sitter) dans un resto trop cool en plein milieu de la piscine!  Le repas était incroyablement délicieux, mais le mieux c’est qu’on était tous seuls car l’autre couple qui avait réservé ne s’est jamais pointé.  Du coup, on avait juste pour nous un serveur, un cuisinier et un guitariste (musique d’ambiance avec classiques du genre « Hey Jude » mais version fidjienne).  Bref, façon vraiment inoubliable de tourner 30 ans!

Voilà.  Demain on part pour Castaway Island…  Encore de la vie pas facile pour les qq derniers jours de ces incroyables vacances!  😉

Publié le 14/06/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Nouvelle-Zélande, la fin   2 comments

Ça y est, nous avons quitté la Nouvelle-Zélande…

Dame nature a je crois pris ombrage de mon décompte…  Elle nous a envoyé des trombes d’eau, alors que nous pensions profiter de qq jours relax sur les plages du « Far North ».  Il a donc fallu se résigner à abandonner notre visite de la pointe de l’île du Nord et nous sommes redescendus sur Auckland.  Avant que la météo se dechaine, nous avons quand même pu faire une petite ballade à Bay of Island, mais le paysage était plutot gris!…  Bref, pas de belles photos pour vous!

Dans la métropole néo-zélandaise, nous avons malgré tout réussi à rentabiliser nos derniers jours.  Nous sommes tout d’abord allés au Kelly Tarlton’s Underwater World, où petits et grands se sont régalés d’admirer les énormes Sting Ray nourries à la main devant nous, de passer dans le tunnel sous l’immense aquarium à requins et de voir les pingouins batifoler (ah oui, j’ai oublié de mentionner que la visite comprenait aussi Antarctic Encounter).  Néanmoins, le moment préféré d’Arthur fut bien entendu l’aquarium avec les poissons clowns (que d’ailleurs tout le monde appelle des Nemos)!  Le 2e jour, finalement avec des éclaircies ensoleillées, nous sommes allés visiter le musée d’Auckland, avec petite ballade dans le jardin botanique environnant.  Également petite expé au port, où nous nous sommes délectés d’une crème glacée.  Devinez c’était le plan de qui!

Pour notre dernier jour sur l’île des Kiwis, nous sommes remonté vers le Nord pour aller voir la réserve marine de Goat Island.  Paysage génial (surtout que le soleil était revenu), poissons visibles sans même mettre les pieds dans l’eau et Blow Holes bien rigolos (voir les photos…).  La ballade que nous avons faite offrait des panoramas magnifiques, mais chèrement gagnés car le sentier était complètement bouetteux et glissant.  On a tous fini avec les pieds et les mollets mouillés et archi-crades!

Pour le départ, je dois avouer que nous n’avons pas trop maitrisé.  Tout d’abord, comme on avait un peu étiré notre dernière journée, on a fini de préparer les bagages à 22h.  Pas trop mal me direz-vous (surtout ceux avec enfants qui savent ce que c’est que de faire des valises pour une famille), mais je vous rappellerai qu’on était en campeur, donc pas trop possible de faire le tout alors que les gamins dorment.  Au matin, démarrage relativement correct avec seulement 15 minutes de retard sur l’horaire prévu.  À l’enregistrement des bagages, on s’est rendus compte qu’on avait oublié une valise dans le campeur (c’est Vincent qui avait vérifié « toutes les portes » avant de quitter… Et noter que le dépôt d’Apollo était à 10 min de route…).  En plus, vu les changements récents du nombre de bagages autorisés, nous étions en surplus… de 72 kg!  Heureusement, le monsieur a été SUPER gentil et a trafiqué ses calculs pour nous faire payer seulement 23kg.  Méchante chance qu’il était de bonne humeur, parce qu’à 10$ le kilo, ça nous aurait coûté toute une beurrée!  Pour faire une histoire courte, après tout le bidouillages pour s’enregistrer, récuperer notre valise manquante, avaler un morceau en quadruple vitesse et passer la sécurité, nous sommes arrivés juste à temps pour l’embarquement, sans même avoir le temps de s’assoir!  (Papa, tu aurais été fier)

Dans l’avion, petite larme de mon côté en réalisant que nous quittions pour de bon cette terre qui nous a si bien accueilli, et où on s’est sentis si bien…  émotion vite coupée court par nos 2 moineaux gigotants qui voulaient des jeux, le iPad, à manger, mieux voir dans le hublot…

Voici donc une nouvelle étape de notre vie qui commence, avec comme interlude des vacances à Fiji (je l’accorde,  comme dirait Sandrine, c’est mieux que d’être dans une prison turque).  Récits et photos à venir!

Publié le 08/06/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Coromandel   2 comments

Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs mérinos… Notrer super emplacement de camping à Waihi Beach avec vue sur la mer nous a semblé plutôt moyen quand le vent s’est levé durant la nuit (surtout que le campeur était bien perpendiculaire à la direction du vent).  Vincent a bien ri de Sandrine et moi quand on lui a dit qu’on s’était toutes les 2 demandé si le campeur pouvait renverser sous l’action du vent…  Sandrine a même poussé plus loin en disant qu’à chaque bourrasque, elle se mettait en étoile afin de mieux répartir le poids!  Bref, nous nous sommes extirpés de nos lits sous une pluie battante, avec aucune idée de ce que nous allions pouvoir faire.  Même la dame de l’info touristique a dit que la région n’avait pas grand chose à offrir en cas de pluie, que Coromandel était plutôt une destination de vacances d’été (bon, je l’accorde, c’était pas la « best ever » dame d’info touriste…).  Du coup, journée « on-essaye-de-passer-le-temps-comme-on-peut »: rentabilisation de la super salle de jeu jusqu’à l’heure limite du check-out au camping de Waihi Beach, 1h route pour aller voir un centre de papillons finalement minuscule et trop cher (donc pas visité), dîner largement extensionné  dans un café, re-route vers Coromandel Town et finalement jeux dans une des salles communes (heureusement occupée que par nous) du nouveau camping.

Le lendemain, première journée à Coromandel, tout d’abord petite ballade sur la côte et dans une forêt spectaculairende Kauri centenaires.  Ensuite, diner dans un super café pour goûter les moules locales (excellentes).  Finalement, à la demande de Sandrine, expé sur le haut d’une colline à travers champs (de moutons) pour aller voir un panorama magnifique.   Tout ça était une petite mise en jambe pour LE plan du jour suivant: Coromandel Walkway.  Cette ballade mythique de 10 km est à la toute pointe de la péninsule, démarrant au bout d’une route de gravelle inaccessible en campeur.  Le plan classique est de se faire déposer à une des extrémités du sentier (Fletcher Bay) et de se faire recupérer 4h plus tard à l’autre bout (Stony Bay).  Manque de pot, les derniers 7 km de la route menant à la fin du chemin sont fermés depuis une semaine: ils ont décidé de réparer un glissement de terrain survenu lors du cyclone de janvier dernier!!!  Est-ce une raison suffisante pour nous arrêter?  Bien sûr que non.  Comme dit Vincent, il n’y a rien de plus dur que de faire changer d’idée une Royer une fois qu’elle s’est mis qqch dans la tête (sauf peut-être faire changer d’idée 2 Royer).  On a donc décidé de faire la ballade PLUS le bout de route fermé (total 17,8 km).  Il a fallu insister un peu pour que le Monsieur accepte, mais on l’a finalement convaincu.  Il nous a bien prévenus que si on n’était pas arrivés à 17h30, il serait dans l’obligation d’appeler les secours.  Il a aussi ajouté: « I’ve talked to a few people about what you’re going to do…  And they all strongly advised against it ».  Pour faire une histoire courte, Sandrine et Vincent se sont relayés pour porter en alternance le sac avec Arthur et le sac de lunch/photo, j’ai porté Greg, la promenade s’est très bien passée, et on est même arrivés en avance sur l’horaire (total 4h30 de marche).  Le bout sur la route fermée n’était pas transcendant, mais le chemin de marche en tant que tel était superbe et valait tout à fait l’effort supplémentaire des 7 derniers km.  Par contre, aucun de nous n’a veillé bien tard ce soir-là!

Jour suivant: plan plus relax, soit route le matin puis sortie en bateau pour aller visiter l’incontournable « Cathedral Cove ».  On a opté pour une compagnie qui offre des petites embarcation de 15 personnes et qui ont un fond en vitre afin de pouvoir observer le fond marin.  Arthur a bien entendu adoré voir de près les poissons (très abondants dans cette réserve marine), les oursins, algues, moules, etc. Une fois de plus, le paysage était magnifique (je commence à manquer d’adjectifs superlatifs).  Seul bémol: Grégoire qui n’avait pas dormi le matin était complètement naze et a cru nécessaire de hurler 1/2h dans mes bras avant de s’endormir épuisé.  Je pense que nos compagnons de voyage ont plus ou moins apprécié…

Le soir, sur les conseils de la dame du camping, nous avons fait une expé nocturne pour aller voir des vers luisants (glow-worms). À noter, il fait maintenant noir à 17h30 ici.  Les garçons étaient tout excités d’être installés dans les sacs-à-dos alors qu’ils étaient déjà en pyjama.  Arthur, sur le dos de Sandrine, était fier comme un pape de porter la frontale pour éclairer la route.  Vincent et moi avons failli mourir de rire quand Sandrine s’est retrouvé affalée dans le fossé après avoir demandé à son filleul de fermer la lumière afin qu’elle puisse admirer la voie lactée.  Les vers luisants étaient finalement moins impressionnants que le ciel étoilé, mais les fous rires qu’on a pris sur ce sentier dans le noir ont bien compensé.

Aujourd’hui, nous sommes allés nous chauffer (voire même brûler) les pieds à « Hot Water Beach ».  Une source d’eau chaude (60-65 degrés Celsius) fait surface dans le sable à marrée basse, ce qui fait que les gens viennent s’y creuser des trous pour se trampouiller les fesses.  Pour notre part, rentrer les orteils dans le sable à la limite des vagues pour apprécier le chaud-froid fut suffisant.  Ensuite, petite ballade à Opoutere dans une forêt de pins extraordinaires (idéale pour les parties de cache-cache) puis le long d’une plage de sable blanc complètement déserte.

Nous remontons maintenant vers le « Far North », dernière partie de notre aventure néo-zelandaise.

Publié le 30/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Ile du Nord – partie 3   1 comment

Notre plan après mon dernier post était de partir vers Bay of Plenty.  Néanmoins, après avoir vu le cri du coeur de Marc sur ce site (merci pour la lecture rapide et le commentaire!), nous avons plutôt opté pour une visite à l’Agrodome, toujours à Rotorua.  Cette visite a enchanté toute la famille.  Sandrine est tombé en amour un bélier mérino (Non, Sand, c’est trop gros à mettre dans nos bagages), Grégoire a adoré donner le biberon aux agneaux, Arthur a bien aimé le tour en tracteur, et Vincent s’est enthousiasmé à nourrir lamas, émeus et autre grandes bêtes dans notre tour de cette ferme écologique.  Bien entendu, nous avons tous apprécié la démonstration de tondage de mouton, même si la horde de touristes paparazzis malaisiens ternissait un peu le cachet…

Après ce petit attardement à Rotorua, nous avons finalement mis le cap sur Whakatane, à l’est de Bay of Plenty.  Là, nous avons d’abord fait une super ballade le long de la côte, avec des vues imprenables sur la mer.  Le coucher de soleil sur le Pacifique était tout simplement splendide!  Le lendemain, Vincent a gentillement pris en charge les 2 garçons pendant que Sandrine et moi faisions une expédition très spéciale: la visite de White Island.  Cette île à quelques kilomètres de la côte est le seul volcan actif de la Nouvelle-Zélande.  Au bout de 1h30 de bateau, et après s’être accoutrées de l’obligatoire casque et de masque à gaz (à ne porter qu’au besoin), nous avons accosté sur cette terre plus que spéciale.  Ce qui m’a le plus marqué, c’est le bruit de soufflerie constant  causé par les jets de vapeurs.  Cette experience est difficile à traduire en mots et même en photos, mais c’est une journée que je n’oublierai jamais.  Ma seule déception est de ne pas avoir pu partager ça avec ma douce moitié, qui a décidément été gentil de se sacrifier ainsi…  Mais bon, ça nous donne une raison de plus pour revenir!

Nous remontons maintenant Bay of Plenty.  Sur la route, nous avons fait une petite visite dans un verger de kiwi (les fruits, pas les oiseaux), où nous avons appris plein de choses sur la culture de ce fruit.  Nous avons eu la chance de voir en action l’usine d’empaquetage, car c’est justement la saison de la récolte.  Malheureusement, nous avons découvert que les kiwis sont cueillis alors qu’ils ne sont pas mûrs, afin qu’ils se conservent plus longtemps (jusqu’à 9 mois au froid) pour fournir l’hémisphère nord 12 mois par an…  Du coup, le rêve de Sandrine de se gaver de gold kiwifruit directement cueillis de l’arbre est tombé à l’eau!

Arrêt suivant: Waihi Beach (et non Waikiki Beach…).  Camping absolument GÉNIAL, avec piscine chaude, salle de jeux pour enfants accolée à l’immense cuisine, site avec vue sur mer, petite rivière pleine d’anguilles (bon, ok, ça c’est crade mais les enfants ont adoré)…  De là, deux ballade super.  La première partait de la plage du camping, suivait la côte, et aboutissait à une autre plage buccolique dont le seul accès est le sentier (de 45 min) que nous avons emprunté.  Trop cool de prendre notre muscl’homme en ayant l’impression d’être seuls au monde…  jusqu’à ce qu’une horde de sandfly affamées décident de nous prendre leur lunch sur tous les bouts de peau non-couverte!  La deuxième expédition était complètement différente: sentier dans Karangahake Gorge, site d’une ancienne mine d’or.  Non seulement l’environnement était superbe, mais en plus c’était très rigolo de suivre les rails et de passer dans les tunnels.

Prochaines aventures: pointe de Coromandel.

Publié le 25/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Ile du Nord – partie 2   1 comment

Dame Nature 1  / Équipage d’Apollo Ninety-nine 0

Je l’avoue, nous avons abdiqué…  Après une nuit sous une pluie diluvienne dans le Parc National de Tongariro, et voyant que rien ne laissait supposer que le temps allait s’améliorer à court terme, nous avons décidé à contre-cœur de quitter les montagnes.  Il faut dire qu’aucun de nous n’avait vraiment envie de refaire une ballade comme la veille.  Bref, après une grosse heure de route, nous avons atteint le lac Taupo et sa ville éponyme.  Il ne pleuvait plus, et nous avons décidé malgré le temps toujours gris d’aller voir les Huka Falls.  Ces chutes impressionnantes se trouvent presque au départ du seul effluent de l’immense lac Taupo et déversent chaque minute l’équivalent de l’eau contenues dans 5 piscines olympiques!  Bien nous en a pris, parce qu’une fois arrivés, le soleil est sorti et a fait reluire cette eau d’un bleu cristallin.  On a donc poussé notre chance et fait une super ballade se terminant dans des bassins d’eau thermale naturelle trop géniale (malheureusement, on n’avait pas nos maillots…).

DN 1 / « Apollo 99 » 1

Le lendemain, temps correct, donc exploration de « Craters of the Moon », une réserve naturelle dans une zone d’activité géothermique.  Personnellement, ce n’est pas comme ça que j’imagine la lune, mais c’était très agréable.  Arthur a été très impressionné…  probablement plus par les histoires de Dodos brûlés dans les jets de vapeur (fans de Ice Age, vous devriez comprendre la référence) que par mes tentatives éducatives d’explications géo-physiques!

Après consultation de Metservice (équivalent kiwi de Météomédia) et multiples tergiversations, nous avons mis tous nos espoirs en le créneau de 18h de soleil annoncé pour le lendemain, et sommes vaillamment retournés vers le Parc de Tongariro.  Sur la route, sous une pluie de cinéma, on s’est mis à douter des prévisions de Metservice, et quand on s’est réveillés le jour suivant sous la neige, on voulait mourir!

DN 2 / « Apollo 99 » 1

Mais voilà que pendant le petit déjeuner, nous avons aperçu un coin de ciel bleu!  Tout à coup, le niveau d’énergie est remonté en flèche, et nous sommes partis sur la chemin de Taranaki Falls (je me rends compte qu’on va souvent voir des chutes… ).  Et là, grand bonheur, nous avons vu émerger des nuages ces somptueux volcans, dont le plus impressionnant est définitivement Ngauruhoe.  Absolument superbe.  Je n’ai pas d’autre mot pour ça (et c’est rare dans mon cas…  😉 )

DN 2 / « Apollo 99 » 2

En revenant de cette expédition plus que réussie, nous avons pique-niqué avec vue sur ce panorama féerique (c’est pas pcq c’est Mount Doom que ça peut pas être féerique).  Peut-être avons-nous été réellement ensorcelés, parce que nous avons alors décidé de tenter le tout pour le tout.  Il y avait 2 ballades qu’on voulait faire dans le parc, et nous savions que le lendemain ne serait probablement pas radieux (maintenant, on CROIT ce que dit Metservice).  Il n’y avait qu’une option: tenter la 2e ballade.  Il était tard, on avait déjà 3h30 de marche dans le corps (sentier du matin de 2h, mais la première moitié avait pris 2h30 vu la prise de photos et le fait que notre grand aventurier marchait), mais qu’à cela ne tienne, il fallait rentabiliser ce temps ensoleillé.  Les 2 garçons furent donc mis dans leur sac respectif, et nous sommes partis en suivant une cadence presque militaire.  Il faut dire que le sentier était décrit comme prenant 2h30, et il était déjà 14h45 (noter que le soleil se couche à 16h30-17h.)  Sommes toutes, l’expé en vallait la peine avec une fois de plus des vues époustouflantes, mais le retour s’est fait au pas de course, avec un Grégoire gelé et épuisé, et un Arthur avec des fourmis dans les pieds (et qui nous le faisait savoir bruyament).

DN 2 / « Apollo 99 » 3

Le lendemain, nous avons quitté définitivement les montagnes pour nous diriger vers Rotorua.  En chemin, nous nous sommes arrêtés à « Orakei Korako » (ou « vallée perdue ») où nous avons pu admirer les couleurs fantastiques créées par la nature.  Nous avons tous été séduits par les petits geysers, les dépôts de silicium et de souffre, les « Mudpools » et les volutes de vapeur.  Dépaysement assuré dans ce décor tout droit sorti d’un film de science fiction, et inspiration infinie pour les photos abstraites (que j’ai drastiquement coupées pour le site).

DN 2 / « Apollo 99 » 4

Finalement, aujourd’hui, nous avons visité Rotorua (surnommée « la ville qui pue » par Vincent et Sandrine à cause de l’odeur omniprésente de souffre).  Notre promenade le long du lac nous a un peu déçu: pas très naturel, qualité de l’eau plutôt médiocre (algues bleues, pollution…) et vue ordinaire.  Heureusement, notre plan de l’après-midi fut beaucoup plus satisfaisant: visite de « Kiwi Wildlife Park » avec ses volières d’oiseaux indigènes, ses nombreux bassins avec des tonnes d’énormes truites et bien entendu son enclos à Kiwis!  La section sur les animaux « introduits » a réveillé l’instinct de chasseur de Sandrine et Arthur qui ont sans succès essayé de nous attraper un canard et une poule pour souper!

Voilà où nous en sommes.  Vive « Apollo Ninety-nine » qui fait fi des caprices de Dame Nature!

Publié le 20/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized