Ile du Nord – partie 1   3 comments

Ça y est , voilà déjà une semaine de passée.  Et on est toujours vivants!

Tout d’abord, parlons de la vie à bord d’ « Apollo Ninety-nine », notre campeur.  On s’y trouve pas si mal finalement: les campings néo-zélandais étant bien fournis en espaces communs (cuisine, salle de détente, etc), nous n’avons pas trop souvent à être confinés dans cet espace restreint.  Nous avons acquis une routine où chacun a son rôle, bien qu’on alterne les assignations.  Vincent, le conducteur, est en général responsable de l’organisation de l’espace de vie.  Ainsi, il est généralement celui qui effectue les transitions entre les différents modes (déjeuner, nuit, route…).  Il est en train de devenir maître dans l’art de faire les lits…  Il avoue lui-même qu’une réorientation de carrière pour être « homme de chambre » dans un hôtel pourrait être envisageable!  Sandrine, le co-pilote, est également en charge de l’aspect nourriture (d’où son surnom « Capitaine Cook »).  Elle nous fait donc des super repas, et se tape gentillement la vaisselle.  De mon côté, passager arrière résistant au mal des transport, j’essaie de faire la géo pour les enfants pour les garder hors des pattes des 2 autres adultes quand ils remplissent les tâchent décrites ci-haut, je deviens une experte des douches avec les 2 moineaux…

Passons maintenant aux activités.  Nous avons initialement passé qq jours à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande.  Si on passe outre les petits problèmes de stationnement (il en prend de la place notre mastodonte!), la ville s’est montrée à la hauteur de tout le bien qu’on nous en avait dit.  En qq mots: propre, verte, active sans être trop effervescente, architecturellement intéressante.  Nous avons tous été enchantés par l’immense musée éclectique et gratuit « Te Papa », où Vincent et Arthur ont particulièrement apprécié le « Colossal Squid ».  Grégoire, quant à lui, a adoré courir sur le plancher illuminé montrant une photo satellite du pays (peut-être la génétique qui se manifeste précocément?).  Promenade également à Zelandia, une réserve faunique où ils essaient de reproduire sur 225 hectares l’environnement néo-zelandais pré-introduction par l’humain de mammifères sur l’île.  Sandrine n’a pas été impressionnée, mais le reste de la compagnie a bien aimé.

Ensuite, nous avons pris la route vers le nord.  Quelques arrêts pour faire des ballades en chemin, et pour eviter de faire trop de route à la fois.  Nous voici maintenant rendus au Parc National de Tongariro, avec en vedette Mt Ruapehu (plus haut sommet de l’île du Nord), Mt Ngauruhoe (Mount Doom pour les fans de LOTR) et Mt Tongariro.  En fait, ces 3 volcans en ce moment inactifs auraient dû être le clou de cette partie de notre voyage, mais la pluie en a decidé autrement.  Voilà 2 jours que nous sommes ici, il pleut DES CORDES et nous n’avons même pas aperçu un coin de ces montagnes.  Voyant un bout de ciel bleu (certes petit, et des vents de 70 km/h) ce matin, nous avons decidé de braver les éléments et d’aller se promener.  Résultat: 2 heures de marche plutôt misérables (dont Arthur a vaillamment marché plus de la moitié) pour voir une chute d’eau jolie mais sans plus (marre marre de l’eau!), 5 amis mouillés comme des soupes et ce soir des vêtements à nous éparpillés partout dans la cuisine commune pour espérer que ça sèche!  Le moral reste quand même bon, on prie pour du soleil (la météo annonce 5 jours de pluie…), et les garçons ont oublié leurs malheurs de la journée en se faisant des nouvelles potes dans la cuisine pendant qu’on préparait le souper.

Voilà, je vais vite aller me blottir sous les couvertes, parce que Sandrine et Vincent on décrété que c’était un soir sans chauffage, sous prétexte que ça fait trop de bruit…

Publié le 15/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Le départ   Leave a comment

Nous voici enfin sur la route!  Étant la seule à ne pas souffrir du mal des transports, j’ai été reléguée à l’arrière avec les garçons (face vers l’arrière en plus).  J’en profite donc pour composer ce message.  Mais revenons en arrière…

Je dois admettre que le départ de Christchurh fut un peu poussif…  Malgré des coupes drastiques dans les bagages, il reste quand même que nous devions vider complètement la maison, et repartir avec toutes nos possessions.  Vincent et Sandrine ont bien ri de moi, avec mes multiples piles: malle (i.e. pas besoin avant le Canada), valise loin (i.e. peut-être utile au cours du voyage mais probablement pas), dessus de valise loin (i.e. à transférer dans les valises proches pour Fiji), valise à l’intérieur du campeur (i.e. choses utiles occasionnellement, par exemple en cas de grosse pluie) et finalement armoire du campeur.  Bien entendu, il y avait aussi un gros tas de choses à donner à l’Armée du Salut (coupe drastique oblige).   Et pour simplifier le tout, nos 2 moineaux se faisaient un plaisir de subrepticement interchanger des items de différentes piles…  Heureusement, Sandrine a senti la tension monter, et a très gentillement amené les garçons jouer au parc pour nous permettre de finaliser le tout.

C’est avec seulement 1/2 heure de retard sur l’horaire initial que nous avons finalement quitté Christchurch.  L’ambiance était un peu sombre initialement: Sandrine et Arthur abattus par une pharyngite carabinée, Grégoire complètement épuisé de sa matinée sans sieste et Vincent et moi moroses de voir finir cette étape de notre vie.  Heureusement, grâce à une sieste pour Greg et les malades, combinée aux panoramas extraordinaires sur la route, le moral est remonté pour tout l’équipage. C’est donc de bonne humeur que nous avons atteint Kaikoura, premier arrêt de notre aventure. (Pour ceux qui nous ont suivi assidûment, vous vous souviendrez que c’était le premier endroit visité lors de notre toute première expédition néo-zélandaise)

Pour le premier soir, nous avons opté pour la facilité en achetant un « Fish’n Chips » de Blue Cod frais du jour.  Délicieux, et surtout pas besoin de préparer quoi que ce soit!  L’installation des lits a été toute une aventure, nécessitant qq réorganisations de rangement (on ne peut pas être parfait du premier coup), mais on a réussi à caser tout le monde assez confortablement et bien au chaud.  Et malgré les discours nocturnes d’Arthur (oui, oui, lui aussi parle en dormant…), nous avons passé une nuit reposante.

Ce matin, nous avons fait une petite ballade sur la côte, au cours de laquelle on s’est fait engouffrer par un énorme nuage, brisant ainsi tous les espoirs de Sandrine d’apercevoir une baleine.  On a quand même vu qq phoques, pour le plus grand plaisir de petits et grands.

Et cet après-midi, nous revoilà sur la route vers Picton, d’où nous prendrons le traversier demain.

Publié le 09/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Départ de Christchurch   Leave a comment

Nous voici déjà à notre dernière semaine à Christchurch.  C’est cliché, mais je ne croyais pas que cette année passerait si vite…

Nos dernières semaines ont été plutôt occupées, entre nos activités régulières et les choses à organiser pour notre départ de Nouvelle-Zélande (impôts, changement d’adresse, etc), notre retour au Québec et notre grand voyage entre les 2 (île du Nord de NZ et Fiji).

J’ai travaillé vendredi dernier mon dernier shift au 24H Surgery.  C’est avec tristesse que je laisse cette clinique qui m’a apporté beaucoup, tant au point professionnel que personnel.  Notamment, j’ai tissé des liens d’amitié avec des gens extraordinaires, j’ai expérimenté une façon différente de pratiquer la médecine, j’ai amélioré mon anglais (quoiqu’il y a encore du travail à faire en ce domaine…), je me suis réconciliée (ou du moins je suis plus ouverte d’esprit) avec un système de santé en partie privé.  Bon, que ça soit clair, je reste partisante d’un système publique, mais je concède que certains arguments en faveur de la privatisation (en particulier en ce qui a trait à la gestion) sont plus fondés que je ne le croyais.

À la maison, il a fallu se lancer dans le grand ménage.  Le pire a été le lavage des fenêtres.  Pour ceux que le design de notre maison avait inspiré pour une future demeure, je suggère de budgeter un laveur de vitre 2-3 fois par an.  C’est un travail beaucoup plus fatiguant qu’il n’en paraît, et surtout très frustrant (surtout pour une TOC comme moi) parce que la moindre trace est apparente.  Heureusement, Sandrine a vaillamment relevé le défi avec moi, ce qui nous a permis de finir le tout en seulement 2 après-midi.

Finalement, la semaine a aussi été marquée par la vente de nos acquisitions de l’année (autos, sécheuse, micro-onde, jouets, etc.).  Nous avons pu constater tout le pouvoir du site « Trademe », un espèce de eBay où seuls les résidents de Nouvelle-Zélande peuvent s’inscrire.  C’est particulièrement efficace, et un fois de plus nous avons constaté la gentillesse du peuple kiwi.

Voilà, il reste qq items sur ma liste de « to do », mais on devrait réussir à finir à temps.  La confection des bagages risque d’être la tâche la plus technique, mais on espère s’en sortir sans trop d’excédant de poids (merci aux visiteurs cette année qui ont ramené une partie de nos possessions!).

Nouvelles de notre grande aventure sous peu

Publié le 04/05/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Greymouth   2 comments

Ayant une semaine de congé (non, ce n’est pas une fuite, c’était prévu depuis 1 mois), nous avons quitté Christchurch mardi pour nous diriger vers la côte ouest de l’île.  Même si l’eau courante est revenue 1h avant notre départ (yeah!!), nous n’étions pas fâchés de sortir de notre ville d’accueil et de changer la routine un peu monotone des derniers jours.

Après un peu plus de 3h30 de route, nous sommes arrivés à Greymouth, ville à l’entrée de laquelle j’avais préalablement réservé dans un camping une cabine à 2 chambres.  Notre première impression fut…  dichotomique.  Les garçons sont devenus presqu’extatiques en voyant le parc de jeux, alors que les 2 adultes ont tiré une mine dépitée en réalisant que notre cabine se trouvait a l’extrémité de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Greymouth!  Bien entendu, ce fait n’était pas mis en évidence sur leur site internet, et je n’avais pas jugé bon d’aller vérifier l’emplacement exact sur GoogleMaps avant de réserver.  Heureusement, je peux maintenant vous dire que le trafic aérien est très limité à Greymouth: petits avions seulement, en nombre très restreint et seulement de jour.  Les installations ludiques ont quant à elles été à la hauteur de notre première impression.  Absolument génial.  Le « Jumping Pillow » était tout simplement parfait pour finir de vider les réserves d’énergie de nos 2 moineaux à la fin de nos journées déjà bien remplies.  La preuve est que l’avant-dernier soir, Arthur m’a dit en se couchant, les yeux déjà tout ensommeillés: « Maman, demain, moi je voudrais qu’on fasse juste une moyenne aventure, parce que moi les grandes aventures, ça m’épuise… »

Il faut dire que nous avons bien rentabilisé nos qq jours d’expédition.  Nous avons fait de multiples ballades: Pointe Elizabeth (sentier longeant la côte au milieu de « New Zealand Flax« ), les incontournables « Pancake Rocks » de Punakaiki (décevant sentier-autoroute où se croisent des tonnes de touristes), Truman track avec pique-nique sur une plage de galets et finalement Coal Creek Falls (sentier dans la forêt sub-tropicale aboutissant à une chute – avons croisé seulement 3 personnes en chemin, génial).  Arthur, qui mine de rien grandit (ou plutôt vieillit, parce que ce ne sera jamais un géant…), a marché presque tout le temps, permettant ainsi à Vincent de trimbaler son sac de photo plutôt que le pack-sac de bébé « au cas où ».  En bout de ligne, la majorité du temps, j’étais devant avec les garçons à raconter un X-ième épisode d’Arthur l’Aventurier alors que Vincent prenait des photos en arrière…   Au cours d’une des promenades, Arthur nous a sorti une réplique qui je crois deviendra un classique.  En voyant arriver Vincent qui nous rattrapait, il s’est tourné vers moi avec son air mélodramatique et m’a dit: « Mommy, it’s a bear! FLEE! » (le tout dit avec l’accent néo-zélandais, i.e. avec qqch qui sonne plus comme beer que bear…)  J’étais morte de rire.

Cet après-midi seulement la pluie s’est mise de la partie.  Du coup, sieste tranquille au chalet pour les petits, et séance d’ordi/paperasse pour les grands. On ne se plaint pas: on a eu 3 jours entiers de beau temps sur cette côte reconnue pour son temps humide et sa végétation conséquemment luxuriante…

Voilà, je crois que ça fait le tour de nos aventures.  Demain retour sur Christchurch, en espérant que l’eau soit toujours fonctionnelle à la maison pcq on a une tonne de lavage à faire!

Publié le 11/03/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Quand les plaques tectoniques s’énervent   1 comment

Je ne recommencerai pas les récits que j’ai envoyés pas courriel…

L’électricité est revenue, pour le plus grand plaisir de toute la famille.  C’est vraiment quand on doit se passer de qqch qu’on réalise à quel point on en a besoin!  Le bon côté des choses, c’est que ça nous a permis d’expliquer l’électricité et son utilisation à d’Arthur de façon beaucoup plus concrète.

Dans la série des réflexions philosophiques, Vincent et moi avons eu de grandes discussions à savoir qu’est-ce qui nous manquait le plus entre l’eau et l’électricité.  Nous avons conclu que, d’un point de vue général (pour la ville plus que pour les individus), l’eau était probablement plus prioritaire.  Par contre, au niveau de la vie quotidienne, nous n’avons pu arriver à un consensus.  Personnellement, je me demande si c’est histoire de préférence individuelle ou une différence de genre.  Je vous invite donc à participer à mon étude prospective (hautement scientifique).  Veuillez svp remplir le sondage NOIR si vous êtes un homme, le sondage BLANC si vous êtes une femme.

 

Publié le 03/03/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

La vie à 8   Leave a comment

Dire que les 2 dernières semaines ont été actives serait un euphémisme…  Voilà pourquoi j’ai tant tardé à mettre le site à jour!

Après un voyage fatiguant, mais somme toute correct, Joëlle, François et leurs 2 garçons Arnaud ( 3 ans) et Bastien ( 7 mois) ont débarqué chez nous sains et saufs.  Nous avons rapidement réussi à trouver une routine qui respectait à peu près les rythmes des 4 garçons, en partie grâce au fait qu’Arnaud et Bastien ont récupéré du décallage horaire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.  La maison ne contenant « que » 4 chambres, et parce qu’aucun des parents ne voulait dormir avec les bébés, nous avons mis Arthur et Arnaud dans la même chambre, laissé Greg seul dans la sienne, et Bastien fut relégué à l’une des salles de bain.Malgré nos inquiétudes initiales, les dodos se sont assez bien déroulé.  Il a quand même fallu intervenir qq fois pour limiter les jasettes pré-dodos (qui a dit que ce sont les filles qui tchatchent?)…

Sinon, nous avons pleinement profité de toutes la activités disponibles autour de la maison: plage, ballades, piscine, etc.

Somme toute, je crois que tout le monde a bien apprécié…  et les Buissière-Lafond sont partis juste à temps pour éviter le tremblement de terre!

Publié le 02/03/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Dunedin   Leave a comment

Ayant qq jours de congé en ligne, nous avons décidé de nous diriger vers le sud de l’île pour explorer Dunedin.

Nous avons donc rempli l’auto dimanche et sommes partis à l’aventure.  Après qq 5h de route, nous étions tous bien contents d’arriver…  enfin surtout moi parce que j’ai eu la grande chance d’être élue (à l’unanimité si on exclut mon vote) pour occuper la place en arrière, coincée entre les 2 garçons.  Nous avions loué un super appartement, vieillot mais immense, sur le bord de la plage.  C’était un peu trop venteux (et donc frisquet) pour moi et les garçons, mais Vincent et mon père ont fait qq saucettes dans les vagues avec grand plaisir.  Mon père a même su resister à la tentation de sonner la « Shark Bell » placée le long de la plage (après recherche sur internet, la dernière attaque de requin aurait eu lieu en 1971)…

La température étant clémente les 2 premiers jours, nous sommes allés nous promener sur la peninsule.  Au menu:  albatros, otaries et pingouins.  En fait, on a surtout vu des otaries.  Les albatros étaient visibles seulement au « Albatros Center » et étaient en train de couver leurs oeufs lors de notre visite.  Malheureusement, pas de vol spectaculaire malgré les vents impressionnants dans lesquels ils aiment habituellement planer.  Les pingouins quant à eux reviennent généralement à terre à la tombée du jour, ce qui est évidemment trop tard pour nos 2 moineaux.  Comble de chance, au retour d’une ballade sur une des « plages à pingouins », nous avons croisé des gens de l’Agence de Conservation de la Faune qui venaient remettre en liberté 2 pingouins blessés mais maintenant guéris!  Nous avons tous craqués devant le « Blue Penguin », plus petit pingouin de la planète…

Mercredi, nous nous sommes levés sous une pluie torrentielle.  Notre plan d’escalade rendu impossible, nous avons dû trouver une solution de rechange.  J’ai proposé 3 options: musée (avec serre tropicale plein de papillons vivants), aquarium et…  visite de l’usine néo-zélandais de Cadbury.  Comme vous l’imaginez, les tergiversations furent plutôt courtes!  Nous avons donc fait le tour de cette usine qui fournit les Kiwis en chocolat depuis plus de 100 ans.  Dans un des anciens sillots de conservation, ils ont installé une super chute de chocolat fondu où ils déversent 1 tonne (oui, oui, 1000 kg) de chocolat en qq minutes pour le plus grand plaisir des touristes, petits et grands.  Avant que votre imagination ne s’emballe, je vous mentionne qu’ils réutilisent toujours le même chocolat, et donc qu’il n’est pas utilisé dans leur production (et même pas commestible selon le guide).  C’était quand même très rigolo à voir.

Finalement, quand nous sommes sortis de l’usine, le soleil était revenu, nous permettant finalement de faire notre plan escalade.  Site paradisiaque: plage de sable d’or avec grande caverne à l’ombre sur fond de sable doux.  Parfait pour bouldering avec petits qui font des châteaux de sable.  Le tout bien entendu couronné d’une saucette express dans les vagues avant de revenir fatigués a l’hôtel.

Nous voici donc revenus a Christchurch, où j’enchaîne qq shifts avant que Joëlle et ses 3 hommes ne débarquent la semaine prochaine.  Mais ça, c’est notre prochaine aventure!

Publié le 05/02/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Visite d’Alain   Leave a comment

Bon, après plus de 10 jours, il est plus que temps que je rajoute qq nouvelles…  Il faut dire que le rythme fut un peu effrenné!

Bien entendu, nous nous sommes fait un plaisir de partager nos « classiques »: l’aquarium, Travis Wetland avec ses oiseaux et les Port Hills derrière chez nous.

Nous avons aussi profité de jours de garderie pour faire qq activités plus adultes: dégustation de vins, escalade dehors et en gym…  et petite initiation à la spéléologie.  Il y a à Castle Hill (oui, oui, toujours là) une rivière qui a creusé un tunnel de plus de 300m, et qui se remonte très bien à pied.  On s’est donc équipés avec combines de polar, maillot de bain, (casque de bain pour Alain!!) casque et frontales pour aller explorer la caverne.  Après une petite marche d’approche, le premier test était de vérifier le niveau d’eau: juste à l’entrée du tunnel, petit bassin d’eau congelé qu’il faut absolument traverser et dont le niveau ne devrait pas dépasser la taille (mais la taille de qui?).  Test passé, nous sommes partis affronter la noirceur… pcq il fait vraiment noir là-dedans!  On a même fait le test d’éteindre toutes les lumières et d’esssayer d’avancer.  Pas très agréable comme expérience!  Mais somme toute, la remontée s’est super bien passée.  On a trouvé très rigolo de voir toutes les formes sculptées par l’eau, et on a même trouvé du Mithril  😉   Un des moments mémorables est quand mon père a « légèrement » perdu l’équilibre au milieu d’un petit bassin et a du coup pris un petit bain: Vincent et moi étions mort de rire, surtout qu’il essayait désespérément de ne pas mettre dans l’eau l’appareil photo… qui est waterproof!  Bref, un peu plus d’une heure plus tard, nous avons retrouvé le soleil, crevés mais enchantés!  Et on a fini en beauté la journée avec un peu d’escalade de bloc.

Notre autre aventure « d’adulte » a été une sortie de surf.  Mon père ayant décrété qu’il était inutile de prendre un cours (ce dont j’étais loin d’être convaincue), nous nous sommes contentés de louer l’équipement et de nous lancer à l’eau après avoir lu la technique suggérée sur internet, et avoir eu un « briefing » de 2 minutes des gens qui nous louaient les planches.  Laissez moi vous dire que notre respect pour les surfeurs a monté d’un coup!  Alors que nous avions eu la critique facile au cours des derniers mois du haut de notre colline, nous avons enfin compris que le temps passé assis sur la planche à « attendre la vague » n’est pas bidon, mais un temps nécessaire pour reprendre son souffle!  Je n’ai pas encore réussi à déterminer s’il est plus fatiguant de monter sur la planche puis surfer, ou de lutter contre les vagues pour remonter…  Mais bon, après quelques chutes spectaculaires et quelques bouillons, nous avons contre toute attente (en tous cas de mon côté) réussi à nous lever sur nos planches, et même à rester dessus un peu.  Certes pas très élégamment, mais assez pour considérer qu’on a surfé.  Nous avons tous adoré l’expérience, et Vincent et moi avons résolu de troquer une de nos sorties d’escalade pour une autre tentative dès que possible.

Après qq jours de travail (faut bien une fois de temps en temps), nous voici rendus à Dunedin…  mais ça sera pour le prochain post!

Publié le 31/01/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Début 2011   3 comments

Après des préparatifs des Fêtes un peu essoufflants, qq gardes plus qu’occupées et un Noël festif bien qu’un peu étrange à 25-30 degrés, nous avons décidé de retourner à Castle Hill. On avait été enchantés mais un peu frustrés par la météo lors de notre premier passage et en plus, on n’était même pas allés à Arthur’s Pass… Bref, on s’est dit que c’était l’endroit parfait pour tourner l’année, à mi-chemin de notre aventure néo-zélandaise.

Coupés de tout (ou plutôt sans accès internet), et donc dispensés de régler les 1000 détails de la vie quotidienne, on en a profité pour faire le plein de soleil. Date oblige, j’ai aussi pris le temps de concocter ma traditionnelle liste de résolution, avec la ferme intention cette fois-ci de la reconsulter périodiquement afin de m’assurer que je respecte bien mon plan d’action (c’est très important les plans d’action). Je la partage avec vous:

1. Rester zen

Non, non, ce n’est absolument pas incohérent avec le concept de faire une liste. On peut tout à fait être zen ET organisé. En fait, je pense que c’est même probablement plus facile d’être zen quand on est organisé. La clé est de ne pas être rigide dans l’organisation (hou là, ça devient un peu philosophique mon truc… mais bon, je suis ouverte au débat si certains veulent contredire mon point!)

2. Faire de l’exercice régulièrement

Facile avec Greg sur le dos… il s’éloigne de plus en plus de la catégorie poids-plume

3. Trouver un équilibre travail/famille satisfaisant pour Vincent, les garçons et moi

Facile à dire, plus difficile à faire. Par compte, j’ai bon espoir de réussir à atteindre cet objectif grâce à notre nouveau départ dans la région de Granby (ah oui, pour ceux qui ne le savaient pas, l’hôpital de Granby m’a officiellement fait une petite place à l’urgence à partir de l’été 2011). Je compte sur vous pour me rappeler à l’ordre au besoin (ma douce moitié semble penser qu’il pourrait bénéficier d’un peu d’aide en la matière).

4. Faire qqch de nouveau, d’insécurisant ou de déstabilisant au moins une fois par semaine

Je ne veux pas forcément dire par là essayer un nouveau sport extrême de façon hebdomadaire. Ça inclut aussi des choses comme goûter à un nouvel aliment, essayer une nouvelle recette (sans obligation de résultat, c’est l’effort qui compte), partir à un rendez-vous sans un bouquin, jouer aux cartes en les triant avec les plus petites cartes à gauche, tricher volontairement à un jeu de société (bon, peut-être pas jusque là, mais bon)… Il paraît que le meilleur moyen de rester jeune mentalement est de ne pas se cantonner à une routine, à une seule façon de faire. À l’approche de mes 30 ans, je préfère investir dans ce concept plutôt que dans les crèmes anti-rides. J’en profite pour lancer un défi à tous ceux qui veulent suivre ma résolution: j’offre une bouteille de vin (ou de bière ou de jus) à la fin de l’année à ceux qui tiendront un an (ou plus longtemps que moi si j’échoue!). Inscrivez-vous sur la page résolution, et contribuez au moins une fois de temps en temps en partageant votre nouveauté de la semaine…

Sur une note plus légère, je conclue en vous souhaitant à tous une belle année 2011.  J’espère que votre temps des Fêtes a été à la fois festif et reposant! Courage, courage pour le retour au boulot…

Publié le 03/01/2011 par christelleroyer dans Uncategorized

Mount Cook etc   Leave a comment

Récit de notre expédition dans les environs de Mount Cook.

Ayant qq jours de congé en ligne, nous avons décidé de profiter de ce début d’été pour aller visiter la fameuse région de Mount Cook.  Après 4h de route, nous nous sommes installés dans un super motel/chalet à Twizel (prononcer twaïzel), camp de base pour nos explorations.  Nous sommes arrivés plutôt motivés car, après un départ sous la pluie (on croyait vraiment que les dieux de la Nouvelle-Zélande en avaient après nous), les nuages ont fait place à un soleil radieux juste au moment de notre entrée dans la vallée du Lake Tekapo.  Grandiose.

Plan du premier jour: grande ballade au pied du fameux Mount Cook, plus haut sommet de la Nouvelle-Zélande.  Départ un peu chaotique sous un couvert nuageux parfaitement uni.  Qu’à cela ne tienne, toujours portés par l’enthousiasme de la veille, on se prépare à affronter l’éventuelle pluie avec bonne humeur (de toutes façons, après l’expé Akaora, rien ne nous fait peur!).  Tel Arthur l’Aventurier, on met dans notre sac les habits de pluie, des pull, un lunch… et une frontale (on ne sait jamais).   Après les 45 minutes de route, nous voilà fin prêts… et voilà pas que notre ami le soleil se pointe!  Et pas à moitié en plus de ça.  En qq minutes, plus un seul nuage à l’horizon.  Malheureusement, on n’est pas vraiment partis équipés pour se ballader sous un soleil de plomb.  Grand dilemme: on garde le softsell/habit de pluie au risque de mourir de chaud (noter que celui d’Arthur est doublé avec polar…) ou peau exposée au soleil avec risque de cancer qu’on sent presque monter en direct (pcq on n’a pas de crème solaire bien entendu…).  Les gars se sont donc tapé leurs habits, et nous on a craqué pour la peau exposée après qq mètres avec les petits sur le dos.  Malgré tout, la ballade s’est révélée absolument géniale: 2 ponts suspendus au dessus de torrents, pique-nique sur le bord d’une rivière d’eau glacière (où un groupe de japonais ont pris des tonnes de photos des gars: on se sentait un peu animaux de cirque, mais bon) et arrivée finale au Hooker Glacier.  Bref, bien que douloureux, les coups de soleil en valaient la peine!

Deuxième matin, plan moins ambitieux pour cause de muscles dorsaux endoloris et de peau cramée.  On s’est donc promenés autour de Twizel, au début sur le tracé d’un parcours de frisbee-golf (grand malheur, on était sans frisbee!) puis le long de la rivière Twizel.   Paysage un peu moins spectaculaire que la veille, mais tout de même très joli.  Vincent et moi étions un peu tristes de ne pas avoir pu faire qq trous de frisbee-golf, mais les garçons ont de leur côté été entièrement satisfaits de pouvoir lancer des pierres dans l’eau.

Troisième matin: cette fois-ci on fait confiance à Dame Nature même s’il fait encore gris en partant et on décide d’aller se promener le long du lac Tekapo.  Sentier absolument désert (sauf pour les classiques moutons) sous un soleil resplendissant le long de ce lac d’un bleu surréaliste, avec arrivée sur une plage de galets parfaite pour un pique-nique.  Vous imaginez bien qu’après 1h30 de marche sous le soleil avec les garçons sur le dos, l’eau du lac était plus que tentante.  Encore une fois grand dilemme (dur dur les vacances pour les questions existentielles): se baigner sachant qu’on n’a rien pour se sécher et pas de sous-vêtements de rechange, ou continuer à endurer notre sueur.  Finalement, comme la perspective de marcher avec sous-vêtements mouillés au retour ne nous tentait pas trop, on a choisi la 3e option, c’est-à-dire se baigner en tenue d’Adam (et Ève).  Forts du fait qu’il n’y avait aucune voiture dans le stationnement à notre départ et qu’on n’avait pas vu âme qui vive durant la ballade, on s’est donc lancés à l’eau.  Bien entendu, c’est à ce moment là que 2 promeneurs se sont pointés.  Très dignes, nous sommes sortis de l’eau…  au PC!  En bout de ligne, sur 4h30 de ballade, on aura vu seulement 2 personnes et seulement pendant moins de 5 minutes, mais ça aura été pile au bon moment…

Finalement, on a clôt la journée en allant voir l’observatoire, juché en haut d’une petite colline (Mount John) au milieu de cette super vallée.  Pas très haut, mais c’est l’endroit le plus noir de Nouvelle-Zélande (pas de pollution lumineuse ou presque).  Arthur a trouvé très rigolotes les « petites maisons blanches au toit rond »…

Voilà, ce sont les grandes lignes de nos dernières aventures.

J’en profite pour dire un gros merci à tous ceux qui ajoutent des commentaires, ou m’envoient des messages.  Même si je ne réponds pas toujours, ça me fait toujours plaisir de savoir que vous lisez mes chroniques et que vous regardez nos photos!

 

Publié le 06/12/2010 par christelleroyer dans Uncategorized