Récit d’une petite expé épique mais malgré tout bien agréable!

Le plan: petite fin de semaine tranquille dans un village appelé Akaroa, dans une baie colonisée par les français au début du siècle mais où personne ne parle plus la langue de Molière!  On avait entre autre planifié un tour guidé pour voir les pingouins et Arthur était tout enthousiasmé d’aller voir ces bestioles de plus près (surtout que ces temps-ci, il regarde « Surf’s up », un film de pingouins qui font du surf).

Alors que le beau temps était au beau fixe depuis 2 semaines, une pluie torrentielle s’est d’abord abattue sur nous le jour de notre départ.  Pas de soucis, on partait en après-midi et on n’avait de toutes façons pas prévu sortir durant la soirée.   Par contre, à l’eau (mauvais jeu de mot je vous l’accorde) le panorama qu’on nous avait tant vanté…  Avant d’arriver au motel, on fait quand même un saut à l’info touristique pour réserver notre tour de pingouins… pour apprendre qu’en fait c’est seulement de 18h à 21h le soir!!!  Pour ceux qui ne connaissent pas notre genre d’horaire, on soupe d’habitude à 18h, et les garçons se couchent vers 19h30-20h.  Arthur a bien entendu pris la nouvelle avec tout le stoïcisme qu’on lui connait.  Samedi matin, on s’est réveillés avec un Grégoire malade, un Arthur qui réclamait les pingouins et la pluie qui n’avait pas lâché.  Inutile de dire à quel point l’ambiance était bonne dans notre chambre de motel…  Après qq heures, on a décidé de braver la température, jugeant que ça ne pouvait pas être pire que rester enfermés avec les 2 gars qui ne savaient plus quoi faire de leur peau!  Heureusement, on a réussi à se faufiler entre 2 giboulées et faire une petite ballade (voir photo de famille avec Greg sous sa tente portable) sur une péninsule accessible seulement à marée basse.  Très joli.

À partir de là, le reste du week end s’est plutôt bien déroulé, en grosse partie parce que le soleil est revenu après la sieste familiale du samedi après-midi.  On a réussi à aller se ballader dans le village, très pittoresque, et faire une croisière dimanche pour voir les Hector dolphins (plus petits dauphins de la planète, qu’on retrouve presqu’exclusivement en NZ).  Comble de chance, on a même vu 1 pingouin!!  Et comme la dame du bateau a donné des biscuits en cours de croisière, notre grand garçon a été pleinement satisfait!

Bref, on a bien apprécié notre sortie, même si tout le monde a attrapé le rhume de Grégoire au passage!

Avec quelques jours de retard, j’ajoute le récit (et quelques photos) de notre expédition dans les vignobles de la région.

Dégustation de vins?  Vraiment?  Drôle d’idée pour une fille qui est pompette après seulement une coupe…  C’est ce que j’ai pensé initialement, mais Marie-Ève et Steve nous ont vendu l’idée avec l’argument qu’on peut ne prendre qu’une gorgée par vin testé…  Finalement, je dois dire qu’on a trouvé l’expérience plutôt agréable!

Après avoir posé les garçons à la garderie le matin, on a fait une petite heure de route et on a commencé par aller visiter le Waipara Spring Vineyard.  « Petit vignoble » qui exporte néanmoins qq milliers de caisses au UK chaque année.  Ambiance intimiste, dégustation orchestrée par la très sympathique propriétaire.  Bref, tout pour chasser mon sentiment d’imposteur (et non, non, ce n’est pas parce que j’étais pompette  😉 )

On s’est ensuite dirigés vers Mud House Winery.  Vignoble beaucoup plus gros, avec gens engagés spécialement pour faire les dégustations.  On a eu la chance de tomber sur une jeune super sympathique.  Elle a jonglé avec brio avec nos différents goût: moi qui n’aime pas le feeling « râpeux » (on n’a pas encore réussi à trouver le vrai terme…), Vincent et Steve qui aiment les vins plus corsé et ME qui préfère ceux plus sucrés…  Région oblige, on a surtout goûté des vins blancs, mais aussi quand même qq rouges (moins bons).

Finalement, on a couronné le tout par un somptueux diner au Pegasus Bay Restaurant.  On avait initialement prévu déguster des vins là aussi, mais le temps nous a manqué !   On est donc revenus récupérer les garçons à la garderie et finir la journée tranquillement au soleil sur notre patio…  De toutes façons, on avait acheté qq bouteilles dans les vignobles pour consommer lors d’un souper spécial, alors on prolonge l’expérience!

Voilà, ça résume note expérience viticole.  La prochaine fois que vous achetez un vin, choisissez un Sauvignon Blanc de Nouvelle-Zélande en pensant à nous!

Bravo à Mef qui a nommé ma voiture!

Preuve que ça valait la peine de participer (et que je tiens mes promesses): T-Shirt en mérino

Bonjour!

Tout juste de retour d’une petite expédition à Castle Hill, la mecque de l’escalade (surtout boulder) en Nouvelle Zélande.  À noter aussi, pour les fans du Seigneur des Anneaux, que c’est l’endroit où ont été tournées la plupart des scènes de Rohan.  Marie-Ève et Steve, de passage chez nous, se sont joint à l’aventure.

Nous avons loué un chalet dans le village constitué de 70 maison, donc plutôt tranquille!  Samedi, nous avons fait une super ballade sous un soleil radieux, avec pique-nique au pied d’une roche choisie avec soin par Marie-Ève et moi en début de parcours…  Vincent, très jaloux de tous les grimpeurs que nous avons croisés, a quand même pu taquiner un peu la roche au cours de notre pause-midi.  Malheureusement, Dame Nature s’est montrée plus capricieuse dimanche matin.  Nous avons dû nous résigner à revenir chez nous après une matinée de pluie battante passée à l’intérieur du chalet…  pour retrouver le soleil radieux à Christchurch.  Du coup, on en a profité pour aller se tremper les pieds à la plage.  Enfin, c’était le concept initial, jusqu’à qu’une vague ait raison de l’équilibre d’Arthur et qu’il s’étale de tout son long dans l’eau.  Il a fallu beaucoup de stoïcisme de ma part pour compatir à son malheur et ne pas éclater de rire!

Sommes toutes, fin de semaine on ne peut plus satisfaisante.  Et Castle Hill n’étant qu’à 1h30 de chez nous, nous sommes bien décidés à y retourner!  En plus, à 50 km de là se trouve Arthur’s Pass.  On peut difficilement passer à côté, surtout que c’est le point de départ de plein de ballades!

Comme vous le devinez, le thème de la présente chronique est l’anniversaire de notre 1ere vedette.  Et oui, déjà 3 ans que cette boulette d’énergie est avec nous!  Bien entendu, on a bien fêté cet évènement!

Tout d’abord, petit party avec les amis à la garderie.  D’habitude, les parents amènent un gâteau et prennent le « morning tea » avec le groupe.  Comme le jour festif tombait le même jour que le « Teddy Bear Picnic » (où chaque enfant amène son nounours favori pour prendre la collation du matin), on a plutôt décidé de se joindre à Arthur pour le diner.  Il fallait donc trouver un gâteau.  N’ayant pas encore déniché de patisserie digne de ce nom à Christchurch, j’ai décidé de me lancer dans la cuisine.  Là, vous devez être en train de penser (à juste titre) « oh, oh… catastrophe en perspective.  C’est aussi un peu ce que je me suis dit.  Vincent a alors eu la super idée de proposer de faire des carrés aux Rice Krispies.  « Excellent!  En plus on va pouvoir les faire AVEC Arthur, il va adorer.  De toutes façons, c’est pas compliqué, c’est à la portée de n’importe qui.  Il y a juste 3 étapes à la recette: faire fondre les guimauves, les melanger aux Rice Krispies et les mettre dans un plat ».  Il faut croire que je ne suis pas n’importe qui…  J’ai pas pensé que l’étape 2 devait être effectuée assez rapidement sous peine de voir le tout prendre en pain et devenir ultra collant.  D’accord, c’est évident à posteriori, mais C’ÉTAIT PAS ÉCRIT!!!  Du coup, Arthur et moi nous sommes retrouvés tout gommés…  Ensuite, il fallait faire le crémage.  J’avais décidé de  modifier légèrement la recette sur le paquet de sucre à glacer, i.e ajouter un peu de chocolat.  Je ne sais pas trop si le problème est venu de cette idée ou du fait qu’Arthur a ajouté derrière mon dos la moitié du sac de pépite de chocolat au mélange.  Résultat, un crémage couleur douteuse avec surnageant graisseux…  Mais bon, Arthur était content, et les amis de la garderie en ont presque tous pris 2 morceaux!

Le jour de la « vraie » fête, il a fallu remettre ça.  Je me suis donc courageusement remise à mes casseroles.  Pour faire une histoire courte, j’ai un peu mal jugé l’état de cuisson.  Du coup, quand j’ai ajouté la garniture (que j’ai ajouté en motton au lieu de l’étaler délicatement), j’ai un peu causé un trou dans la couche superficielle, déclenchant du même coup un exsudat de mélange pas cuit.  Heureusement, le résultat final était quand même tout à fait acceptable…  Je me suis quand même vraiment sentie mère incompétente pendant un certain temps!

Enfin, des nouvelles… Je vais mettre mon silence sur le dos de Marc et Stéphanie, qui ont bien remplis nos temps libres au cours des 2 dernières semaines! Sans blague, nous avons été très contents de pouvoir partager avec eux notre nouveau chez-nous, nos découvertes et nos coups de coeur.

On a profité de leur passage pour aller explorer Hanmer Springs, un petit village dans les montagnes à 2 heures de route de chez nous. Attrait principal de ce bled: super piscine/spa de sources naturelles d’eau chaude. Malheureusement, Dame Nature n’a pas été très clémente avec nous: il a plu presque tout le temps et il a fait un froid de canard! On a quand même fait une saucette dans les piscines à l’odeur de souffre. Très rigolo de constater que le taux d’occupation des bains était proportionnel à leur température. Bref, on avait toute la place qu’on voulait dans les bassins à 31 degrés, mais pas un centimètre libre dans ceux à 41 degrés! Surtout qu’il fallait vraiment emmagasiner un max de chaleur avant d’oser sortir: les concepteurs du complexe ont jugé que les cabines pour se changer pouvaient très bien se passer de chauffage et communiquer directement avec l’extérieur, le tout sans douche chaude. J’imagine que les bébés kiwis ne virent pas bleus aussi vite que Grégoire… Mais bon, on a quand même bien apprécié notre escapade, avec quelques ballades un peu mouillées et jeux de société le soir.

Sinon à Christchurch le printemps est bien installé. C’est un peu déstabilisant de voir plein de fleurs à ce temps-ci de l’année, mais on ne s’en plaint pas! On a même réussi à aller grimper dehors une fois. Encore un peu frisquet, surtout quand le vent se met de la partie, mais ça donne vraiment hâte de s’y remettre! Heureusement, le tremblement de terre n’a endommagé qu’un seul des nombreux sites près de chez nous.

Côté enfants, la grande nouvelle est surtout que Grégoire marche de mieux en mieux. Il arpente de façon autonome la maison à bord de sa marchette multicolore, pour le plus grand plaisir du dos de ses parents! Il s’essaie même à faire qq pas tout seul. En fait, ça se résume à 2 pas tout seul puis un grand plongeon en saut de l’ange, ce qui fait un peu moins plaisir à ses parents. Je crois qu’il risque de devenir tout un casse-cou…

Nouvelles en vrac:

– Vincent est maintenant officiellement étudiant en photographie. Il s’est inscrit à un cours par correspondance. Premier module (le seul plus théorique) terminé. Il se lance dans les modules pratiques. On vous en redonne des nouvelles…

– Mon petit concours est terminé: mon auto se nomme officiellement Pax. Bravo Mef! Le prix (un T-Shirt en Mérino) a été envoyé il y a qq jours… Mef, peux-tu svp envoyer une photo quand tu le recevras? Restez à l’affut pour d’autres concours, je récidiverai peut-être…

– On continue à se faire brasser une fois de temps en temps par des répliques du tremblement de terre, mais rien de majeur.

Voilà, je crois que ça fait le tour des nouvelles

Malgré les aléas météorologiques (averse de grêle intense mais brève avant-hier!) et sismologiques, notre séjour néo-zélandais continue de nous satisfaire pleinement.  

Vincent devient un papa expert dans l’art de gérer seul les couchers ou les préparatifs pré-garderie des 2 garçons.  Il admet tout de même (pour me faire plaisir?) que c’est plus facile quand je suis là…

Nous prenons tous goût au rythme travail à temps partiel.  C’est vraiment super d’avoir le temps de faire des choses ensemble, et de ne pas se sentir obligé de "rentabiliser au max" les journées de congé ou de culpabiliser pcq on va faire une sieste au lieu de faire du ménage!  

Vincent et moi avons pris l’habitude d’aller grimper une fois par semaine quand les gars sont à la garderie.  Malheureusement, nous n’avons pas encore réussi à aller dehors car la météo joue toujours contre nous, mais nous avons trouvé un super gym d’escalade dans lequel on arrive à bien s’éclater.  (pour ceux que ça intéresse : http://www.theroxx.co.nz/ )

Avec les garçons, on a trouvé pour les jours de pluie une piscine absolument géniale avec des glissades, une piscine à vague, une rivière avec du courant…  L’attraction préférée d’Arthur est un bassin circulaire d’environ 3 mètre de diamètre dans lequel il y a un monstre tourbillon.  Il adore aller dans le centre et tourner à toute vitesse.  C’est vraiment impressionnant: il disparait complètement dans l’oeil du vortex quand on le regarde de la périphérie du bassin.  Et pour ceux qui s’interrogent: l’eau tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, tout comme l’eau quand on vide le bain.

Sinon, vous avez vu dans les photos qu’on continue à explorer à pied les environs de Christchurch.  Les collines sont sillonnées de sentiers pédestres facilement accessibles et bien indiqués.  La région est vraiment superbe…

Bref, on profite à fond, et on se sent chanceux de pouvoir vivre tout ça!

Ça y est, c’est fait, nous avons survécu à la rentrée…  Nous sommes maintenant en train de nous installer dans notre nouvelle routine.

De mon côté, je sors pas mal fatiguée de ces premières semaines.  Heureusement, durant le première semaine, je n’étais pas dans l’horaire officiel et donc j’étais considérée comme "un docteur en extra".  Je me demande encore si en bout de ligne j’ai plus aidé ou nuit.  Pour vous donner une idée, ça m’a pris 1h15 pour voir mon premier patient (qui avait seulement une fracture du 5e métatarse et qui avait eu sa radio AVANT que je le vois!)…  j’avais l’impression d’être redevenue une externe!  

Depuis, j’ai heureusement accéléré mon débit: je me familiarise avec leurs millions de formulaires (on s’en sort pas, c’est partout pareil dans le monde) et leur système informatique (c’est pas partout pareil dans le monde: contrairement au Québec, certains pays ont réussi à implanter des systèmes informatiques dans le domaine médical…).  De toutes façons, je n’ai pas trop le choix d’être un peu efficace.  En effet, la clinique a battu des records d’achalandage au cours des 2 dernières semaines.  Mes collègues sont super gentils et compréhensifs, mais on sent quand même un peu de pression quand il y a 5 heures d’attente.  Faut croire que tout Christchurch a été mis au courant qu’une petite docteur frisée avec un "lovely accent" (les gens sont vraiment polis, ou désespérément en manque de médecins, pour qualifier mon accent de "lovely") vient de débarquer au 24 Hour Surgery 😉

Mais bon, malgré tout, je pense que je vais bien me plaire au boulot.  L’urgence me manquait définitivement…

Du côté des garçons, ils s’accoutument tranquillement à la garderie.  Arthur commence même à répondre (adéquatement) aux questions des éducatrices, ce qui laisse croire qu’il commence à comprendre de plus en plus l’anglais.  La dernière fois que je suis allée le chercher, son éducatrice m’a dit toute contente, comme pour me rassurer: "c’est super, même s’il est le plus petit et le plus jeune, il arrive bien à prendre sa place et à ne pas se laisser marcher sur les pieds!"  J’ai alors éclaté de rire et lui ai expliqué que c’était plutôt le contraire qui me stressait.  Mais bon, il a fait beaucoup de progrès dernièrement du côté partage et patience, notamment avec son petit frère.

Grégoire quant à lui nous fait un cirque pas possible quand on part, mais pleure de moins en moins durant la journée et réussit même à dormir un peu. Dernier commentaire de la gardienne, alors que Grégoire avait piqué une crise avant de s’endormir: "He is quite a fighter, ey?"  Je sais pas d’où nos 2 garçons peuvent bien tirer leur caractère…

Vincent trouve lui aussi son nouveau rythme.  Au menu: papa à la maison, jogging (dur dur d’habiter en haut d’un colline: on finit forcément par une montée), escalade (il a trouvé un gym super en attendant que les temps chauds reviennent pour aller dehors) et photographie.  Il est allé à une rencontre du club de photo de Christchurch: pas tout à fait ce qu’il attendait mais quand même intéressant.  Encore en réflexion par rapport à l’idée de prendre des cours…

Pour ceux qui ont eu la patience/le courage de finir de lire ce message, voici un petit concours.  

La mission: nommer ma voiture (c.f. photo plus haut)  À noter, notre autre voiture a été baptisée Wax par Arthur…

Les modalités: proposer un nom (et éventuellement une explication) en répondant sur ce site d’ici le 11 septembre

Les juges: Vincent et moi (mais je garde un droit de véto 😉  )

Le prix (pour stimuler les passifs): un item en laine mérino envoyé directement de NZ…

À la demande générale (bon, d’accord, à la demande d’une seule personne, mais c’est pour stimuler les timides!), voici les pré-requis pour les histoires d’Arthur l’Aventurier:

–  Protagonistes : Arthur l’Aventurier et sa grenouille Grégoire

–  Personnages secondaires : Bébé Phoque et sa famille (Maman et Papa Phoque), Petite Biquette et sa famille (même concept que chez les Phoques), Monsieur Dauphin, Monsieur Ours le grand Sage (très bougon, mais savant!  un peu comme Panoramix)

–  Principaux antagonistes : les Méchantes Mouettes (pas encore nommées…)

–  Caractéristiques d’Arthur : enthousiaste, peur de rien, toujours prêt à voler au secours de la veuve et de l’orphelin!

–  Caractéristiques de Grégoire : difficulté à se lever le matin, émet souvent des doutes sur les aventures envisagées surtout si elles comportent des dangers, apporte généralement des idées ingénieuses pour se tirer des problèmes épineux

–  Équipement disponible dans le sac d’Arthur : lunch, gourde d’eau, petit pull, frontale et corde.  J’essaie de ne pas ajouter plus d’un nouvel item par épisode…  

"Previoulsy on":

     1.  On a perdu Bébé Phoque

     2.  Petite Biquette est tombé dans une caverne

     3.  La grande course au trésor

     4.  Maman Phoque a été piquée par une mouche Tsé-tsé

J’attends donc vos suggestions pour les prochains chapitres!

Bonjour!

Nous voilà repartis à l’aventure, après qq jours paisibles à
la maison.  Cette fois-ci,
destination le sud et les montagnes, plus exactement Queenstown.  En plein milieu des “Southern Alps” et
sur le bord du lac Wakatipu. 

(http://maps.google.co.nz/maps?q=queenstown&ie=UTF8&hl=en&hq=&hnear=Queenstown,+Otago&ll=-45.023917,168.655758&spn=0.148753,0.294743&t=h&z=13)

Reconnue pour être la capitale des activités d’aventure
(canyoning, bungee, parapente…), c’est aussi la destination numéro 1 l’hiver
pour les amateurs de ski.  Bref,
exactement le genre d’endroit qui nous plait!  Dès l’arrivée, on sent à quel point cette petite ville est
touristique, avec une ambiance similaire à celle des villes des Rocheuses.  Ça, c’est si on arrive à regarder autre
chose que la vue extraodinaire.  La
combinaison du lac aux eaux bleues translucides et des pics enneigés est à
couper le souffle.

Au menu cette semaine: surtout des ballades à pied.  Vincent n’a bien entendu pas pu
résister à l’envie de chausser des planches.  Il va maintenant pouvoir dire qu’il a fait du ski au mois de
juillet.  Vu les expériences + ou –
concluantes pour faire garder Grégoire (il a bien compris le concept
d’étranger, et n’apprécie pas vraiment), ma douce moitié a fait cette sortie en
solo.  Il est revenu fatigué mais
satisfait, même si les conditions n’étaient pas optimales.  Pendant ce temps, je suis allée marcher
avec les garçons le long du lac. 
Un dans le dos, et un dans la poussette, faut être motivé.  Heureusement qu’Arthur marche des grands
bouts tout seul… à grand renfort d’histoires, de chansons et de "missions" variées passionnantes (du genre trouver une roche carrée).

Dans la série des ballades familiales, la plus mémorable pour l’instant est celle sur “Sawpit
Gully Trail”.  Un tracé fait pour
Sandrine: sentier soit glacé (avec petite eau fondue dessus pour éliminer tout
espoir d’adhérence) soit bouetteux, avec des tonnes de passage à gué bien glissants.  Bref, on a gigué pas mal, on a ri à
fond et on est revenus tout crades, pour le plus grand plaisir d’Arthur.  En plus, on a croisé des biquettes des
montagnes.  Du coup, les histoires d’Arthur l’Aventurier comportent maintenant des phoques, des dauphins ET des
biquettes.

(D’ailleurs, si certains d’entre vous sont inspirés,
j’accepterai avec grand plaisir tous les chapitres pré-composés des péripéties
fictives d’Arthur l’Aventurier et de sa grenouille Grégoire)

Comme vous le voyez, tout le monde se porte bien.  On profite à fond de la chance qu’on a de se retrouver ici, et on pense bien à vous…  surtout quand on met nos manteaux, tuques et gants en cette fin de mois de juillet!